Biohacking le stress: Bon stress, mauvais stress—faire la différence et s'en servir pour être en forme

Anne Trager, coach certifié en potentiel humain et partenaire du Centre Thiêu Lâm au sein du programme Sport-santé, vous présente l’art personnalisé du biohacking pour gérer le stress et propose un atelier gratuit le 2 juin sur 12 façons de gérer le stress et en tirer des bénéfices.

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Dans ce monde complexe où tout va vite, le stress est une épidémie. On connait les symptômes : fatigue, anxiété, prise de poids, difficultés pour dormir, mal au ventre, et j’en passe. En fait, le stress a un effet sur de nombreuses fonctions corporelles, notamment le métabolisme, la production d'hormones, la régulation du système immunitaire et la réaction émotionnelle.

Lorsque nous rencontrons des facteurs de stress, qu’ils soient physiques ou psychologiques, les systèmes du corps entrent en action. Le cerveau est organisé d’abord pour nous aider à survivre et le stress est un mécanisme de survie — quand on subit un stress, l’amygdale donne un signal au corps : il y a un danger, j’ai besoin de toute mes capacités physiques. L’amygdale prend le contrôle de la respiration, du coeur, de la tension artérielle…

Tout d’abord, l’adrénaline est libérée, forçant l’organisme à passer en mode combat-fuite. La fréquence cardiaque et la pression artérielle augmentent. Ensuite, le cortisol (l'hormone du stress) augmente le taux de glucose dans le sang afin de produire de l'énergie pour la réponse.

Le problème, c’est que l’amygdale ne différencie pas les sources de stress. C’est la même réponse si vous êtes poursuivi·e par un lion ou coincé·e dans la circulation. Peu importe la situation, les glandes surrénales vont relâcher le cortisol. 

Pour savoir plus sur le réactions au stress, cliquez ici.

Bon stress, mauvais stress

Et pourtant, quid du principe de ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ? En d’autres termes, où est le stress qui nous renforce ? L’hormèse, selon Wikipedia, vient du grec hórmēsis, mouvement rapide d'impatience, du grec ancien hormáein, mettre en mouvement et « désigne une réponse de stimulation des défenses biologiques, généralement favorable, à des expositions de faibles doses de toxines ou d'autres agents ou phénomènes générateurs de stress (pic de température par exemple) ». C’est un processus clé pour être en pleine forme. Cela peut augmenter la résistance à une variété de stress et de facteurs de stress, pas seulement celui auquel vous avez été exposé, et c'est un point clé: vous pouvez être exposé à une dose temporaire d'un type de facteur de stress et cela peut se traduire par des adaptations de votre corps qui vous rendent beaucoup plus résistant à de nombreux autres types de facteurs de stress.

Pour donner un exemple, c’est le cas de l’activité physique. Le sport est un stress, et pourtant, ça nous renforce. Il y en a d’autre, comme l’exposition au chaud (sauna) et au froid (la douche froide), par exemple.

Tout est une question de dosage

Revenons au sport. Trop, c’est trop. Cela peut créer des insomnies, des blessures, de l’anxiété, de l’irritabilité, des douleurs aux articulations, l’ostéoporose, et même une prise de graisse au niveau du ventre, du fait d’une surcharge de cortisol… L’équilibre et la récupération sont clés. Trop peu de stress est tout aussi malsain et toxique pour votre corps que trop de stress.

Il est nécessaire de faire l’inventaire des facteurs stressant dans la vie et de mettre en place des pratiques pour :

  • Minimiser le stress inutile

  • Profiter du stress utile

  • Prévoir le temps de récupération pour optimiser les effets.

Pour en savoir plus, participer à l’atelier gratuit le 2 juin à 15h au Centre Thiêu Lâm, 3 rue Georges Gay, 31700 Blagnac. : Biohacking le stress: 12 façons de gérer le stress pour en tirer des bénéfices.

Si vous souhaitez faire une séance spéciale biohacking pour gérer le stress, appelez Anne Trager, 06 81 01 98 35 — www.annetrager.com